Réguler ses émotions : Des étapes inattendues vers l’équilibre

Imaginez être avec un ami proche lorsqu’une simple remarque réveille un problème personnel que vous préféreriez éviter. Le souvenir s’impose et vous ne savez plus comment réagir. Faut-il en parler? Se distraire? Où combiner les deux?
Une étude récente menée par l’Université de Colombie-Britannique (2025) distingue deux approches : la régulation émotionnelle individuelle (ER) et la régulation émotionnelle interpersonnelle (IER). Bien que la recherche se concentre souvent sur la première, l’intégration des deux révèle des bénéfices uniques.
- ER : la distraction détourne l’attention, alors que la rumination revient sans cesse sur les pensées négatives. Contrairement aux attentes, la rumination peut, après une hausse initiale du stress, favoriser une meilleure gestion émotionnelle que la simple distraction.
- IER : partager ses émotions avec autrui permet de réduire les marqueurs biologiques du stress après coup, et de renforcer le sentiment de proximité relationnelle.
Points clés
- Affronter ses pensées pénibles peut être plus utile que de les éviter.
- La distraction reste efficace à court terme, mais la rumination partagée avec quelqu’un de confiance favorise un apaisement durable.
- Le bon moment compte : s’évader un instant est possible, mais traiter le problème en profondeur est indispensable.
En somme, affronter et partager ses émotions peut être une voie surprenante mais essentielle vers la résilience.