l’une des premières formes de théories socio-psychologiques, formées au milieu du XIXe siècle en Allemagne. En psychologie sociale, cette forme offrait une solution « collectiviste » au problème de la relation entre l’individu et la société. Dans la psychologie des peuples, l’existence substantielle d’une « âme supra-individuelle » subordonnée au peuple (nation) a été admise. Les créateurs directs de la théorie de la psychologie des peuples sont le philosophe M. Lazarus et le linguiste G. Steinthal. Plus tard, les idées de la psychologie des peuples ont été développées dans les vues de W. Wundt. Du point de vue de Wundt, la psychologie physiologique est une discipline expérimentale, mais l’expérience ne convient pas à l’étude des processus mentaux supérieurs – la parole et la pensée. C’est donc à partir de ce « point » que commence la psychologie des peuples. D’autres méthodes devraient y être utilisées, à savoir l’analyse des produits culturels : langue, mythes, coutumes, art.