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Hypothèse neurotrophique

une hypothèse issue des études sur le facteur de croissance nerveuse (NGF), fondateur de la famille des protéines sécrétées neurotrophine. Son principe de base est que la survie des neurones en développement dépend de la présence d’un facteur neurotrophe, synthétisé en quantités limitées dans les champs cibles. Cependant, l’hypothèse neurotrophique a été étendue en démontrant que la survie de certaines populations de neurones est régulée par plusieurs facteurs neurotrophes. Par exemple, certains neurones dépendent de plusieurs facteurs neurotrophiques différents qui peuvent agir simultanément ou séquentiellement lors de l’innervation du champ cible. De plus, certains aspects de l’action des neurotrophines ne correspondent pas à l’hypothèse neurotrophique classique. Par exemple, la dépendance de certaines populations de neurones sensoriels à certaines neurotrophines avant la survenue d’une mort neuronale significative suggère que l’apport en ces neurotrophines ne limite pas la survie à ce stade du développement. Il existe également des preuves que, dans les étapes avant et après que les neurones sensoriels deviennent dépendants des neurotrophines produites par les cibles, les neurotrophines agissent sur au moins certains neurones sensoriels de manière autocrine. Néanmoins, malgré l’augmentation des informations sur les multiples rôles et mécanismes d’action des facteurs neurotrophiques, l’hypothèse neurotrophique reste la meilleure explication de la manière dont les champs cibles neuronaux dans le système nerveux périphérique en développement régulent leur densité d’innervation.