Rétablissement du Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT) : que disent les dernières directives?

Le TSPT peut être difficile à vivre, surtout face à la multitude d’options thérapeutiques et à des recherches parfois contradictoires. Les directives cliniques apportent un cadre clair, basé sur les meilleures preuves scientifiques disponibles.
Que sont les directives cliniques ?
Elles classent les traitements selon la solidité des preuves : fortes, limitées ou insuffisantes. Les plus récentes sont celles du VA/DoD (2023) et de l’APA (2025).
Définition du TSPT (DSM-5)
Le diagnostic requiert :
- Intrusion (flashbacks, cauchemars)
- Évitement (éviter pensées ou situations liées au traumatisme)
- Altérations négatives (honte, culpabilité, perte de confiance)
- Hyperréactivité (irritabilité, troubles du sommeil, hypervigilance)
Recommandations principales
- Preuves fortes : Thérapie de traitement cognitif (CPT) et Exposition prolongée (PE). Le VA/DoD recommande aussi l’EMDR.
- Preuves limitées : DBT, ACT, thérapie de soutien.
- Preuves insuffisantes : yoga, pleine conscience, neurofeedback, thérapie psychodynamique.
Stabilisation ou traitement direct ?
Contrairement aux approches traditionnelles, les recherches montrent qu’entamer directement un traitement axé sur le traumatisme est souvent plus efficace que de passer d’abord par une phase de stabilisation.
Perspectives cliniques
En moyenne, 70 % des patients améliorent leurs symptômes en 12 à 15 séances de CPT ou PE. Les cas graves (suicidaires ou addictifs) peuvent nécessiter un traitement préparatoire.
Avenir
De nouvelles approches, comme la psychothérapie assistée par MDMA, montrent des résultats prometteurs. Les interventions corps-esprit (yoga, méditation) pourraient compléter le traitement, mais nécessitent plus de recherches.