Le lien fascinant entre le TDAH et la santé intestinale

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est l’un des troubles neurodéveloppementaux les plus fréquents chez l’enfant, et sa prévalence a doublé au cours des vingt dernières années.
Beaucoup le décrivent comme une énergie débordante sans direction claire — «un moteur de fusée freiné par un vélo».
Certaines personnes voient leurs symptômes s’atténuer avec l’âge, d’autres non.
Si la génétique joue un rôle, la recherche récente souligne aussi l’importance de l’axe intestin-cerveau.
Une énergie à canaliser
Des personnalités comme Michael Phelps, Simone Biles ou Albert Einstein montrent que le TDAH ne rime pas avec faible intelligence.
Beaucoup d’artistes et de créateurs affirment même que leur TDAH stimule leur imagination.
L’axe intestin-cerveau
Les études récentes indiquent que les personnes atteintes de TDAH présentent un déséquilibre du microbiote intestinal : excès de Ruminococcus gnavus (lié à l’inflammation) et déficit de Faecalibacterium, producteur de butyrate, une molécule essentielle à la réparation de la muqueuse intestinale.
Un intestin déséquilibré laisse passer des toxines pouvant influencer le cerveau et le comportement.
Le rôle du régime alimentaire
Favorisez vos bonnes bactéries en consommant des aliments riches en fibres et fermentés : légumineuses, oignons, artichauts, baies, yaourt, kéfir, choucroute, kimchi…
Les aliments ultra-transformés, pauvres en fibres, sont à éviter.
Ne cessez pas vos médicaments sans avis médical, mais parlez-en à votre médecin : une flore intestinale équilibrée peut améliorer l’attention et la stabilité émotionnelle.
Le TDAH peut être à la fois un défi et une force — à vous de choisir comment l’utiliser.