La situation est dans le processus consultatif : le client vient en thérapie et part à sa propre discrétion, c’est-à-dire qu’il ne travaille pas de façon permanente avec le spécialiste, avançant progressivement vers le résultat, mais prend un rendez-vous « selon la situation ». Le processus en ressort cassé, oscillant, souvent incomplet – dérivant. Une définition différente du terme est donnée par les partisans de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Ils interprètent la dérive thérapeutique comme une diminution du niveau de développement des compétences des psychothérapeutes, l’utilisation variable des thérapies basée sur le soutien de l’expérience (en particulier les interventions comportementales), et la mauvaise mise en œuvre de tels traitements, ce qui peut potentiellement entraîner davantage de souffrances chez les clients et la perception publique des méthodes psychologiques de traitement comme inefficaces. L’aggravation du problème de dérive thérapeutique est due à la pensée biaisée commune à tous les psychothérapeutes. De plus, les psychothérapeutes commettent des erreurs importantes dans la perception de leur propre niveau de qualification.